Maire de Saint-Orens de Gameville et 1ère Vice-Présidente de Toulouse Métropole
Née en 1959 à Carcassonne, au cœur de l’Occitanie, Dominique Faure grandit au Maroc. Si elle passe ses vacances d’été dans son Aude natale, dans la maison familiale située au bord du Canal du Midi, l’adolescence sonne pour elle le retour en France pour y effectuer ses études, d’abord à Aix-en-Provence (sport-études) puis à Lyon.
Sportive de haut niveau (12e joueuse française de tennis), c’est avec en poche un diplôme d’ingénieur (INSA Lyon, 1982), complété d’un MBA (HEC Paris, 1990), qu’elle débute une carrière professionnelle brillante qui va la conduire à occuper d’importantes fonctions de direction régionale dans de grands groupes nationaux de dimension internationale (SFR, Motorola, Veolia).
Femme de convictions, attachée à l’esprit d’équipe et aux valeurs du travail et de la persévérance, elle fait son entrée en politique en 2012 à l’occasion des élections législatives. Candidate du Parti Radical dans la 10e circonscription de Haute-Garonne face à un ministre socialiste, elle conduit une campagne dynamique et remarquée qui, si elle n’est pas couronnée de succès, la conforte dans son envie de servir.
Au lendemain de cette expérience fondatrice, elle décide de s’engager à Saint-Orens-de-Gameville, commune de 14.000 habitants au nord de sa circonscription. Durant deux années, elle fédère une équipe composée de femmes et d’hommes enthousiastes et talentueux, venus d’horizons différents et partageant le même attachement pour leur ville, et va à la rencontre des habitants pour coconstruire avec eux un projet municipal novateur et ambitieux.
Bâtir une ville accueillante, fraternelle, sportive, créative, écologique, solidaire, inclusive, ouverte, connectée, innovante et fière de son identité et de son patrimoine. Redonner des couleurs à une commune endormie par treize années de gestion communiste. Permettre à Saint-Orens-de-Gameville de renouer avec son destin, celui d’un territoire situé aux portes de Toulouse, trait d’union entre la Ville Rose et les terres agricoles lauragaises. Telle est l’ambition de Dominique Faure.
Au printemps 2014, son dynamisme, son énergie, sa détermination et son engagement sans faille au service du collectif lui permettent de remporter l’élection dès le 1er tour avec 54,25 % des voix. Forte d’une vision claire et d’un volontarisme assumé, elle peut ainsi mettre en œuvre son projet de revitalisation, d’embellissement et de modernisation de la 6e ville de Toulouse Métropole par la population.
Aux côtés de son équipe, elle s’attèle sans perdre de temps aux nombreux défis auxquels doit faire face la commune : reconquérir le cœur de ville, remettre à niveau les équipements et services de proximité, améliorer l’offre de logement, répondre aux nouveaux besoins en matière de santé et de sécurité, réussir la transition écologique et numérique, préserver les espaces naturels, améliorer l’accessibilité, promouvoir le sport et la culture, encourager l’implantation d’entreprises et la création d’emplois ; bref, améliorer la vie quotidienne des Saint-Orennais et inventer la ville de demain.
Fidèle aux engagements pris, elle lance d’importants chantiers qui redessinent peu à peu la ville tout en portant une égale attention à chaque quartier. Ces efforts portent leurs fruits. De grands projets structurants se concrétisent : construction de la MAM (Maison des Activités Multidisciplinaires) grâce à laquelle la commune décroche le label Terres de Jeux 2024, ouverture de la Halle gourmande autour d’un cœur de ville entièrement repensé, réhabilitation du Château Catala, etc.
Dans un contexte budgétaire de plus en plus contraint, la transformation de la ville est rendue possible grâce à une gestion rigoureuse du budget communal, au travail accompli par une équipe municipale soudée et omniprésente sur le terrain au plus près des administrés et à l’engagement d’agents municipaux remobilisés et fiers de voir leur ville se métamorphoser et retrouver son attractivité.
C’est avec le même pragmatisme et le même volontarisme que Dominique Faure agit, en tant que 1èrevice-présidente de Toulouse Métropole en charge du développement économique, de l’attractivité, de l’innovation et de l’emploi, pour accélérer l’essor de la métropole toulousaine, le territoire national qui connaît la plus forte croissance grâce à ses secteurs d’excellence (aéronautique, défense, santé, numérique…).
Au terme de son premier mandat, Dominique Faure peut légitimement être fière du travail accompli pour faire de Saint-Orens-de-Gameville une cité occitane du 21e siècle à taille humaine, centrée sur l’humain, au cœur de ville redessiné, respectueuse de l’environnement, protectrice de son patrimoine, résolument tournée vers l’avenir et pleinement consciente de ses responsabilités au sein de la métropole toulousaine.
En mars 2020, forte d’un bilan incontestable, elle est réélue dès le 1er tour de l’élection municipale avec 54,50 % des suffrages face à trois listes concurrentes. Grâce à la confiance renouvelée des Saint-Orennais, elle peut engager la seconde phase de son projet municipal (Villa Massot, etc…), enrichi des échanges réguliers organisés lors des réunions de quartiers, rencontres de terrain et rendez-vous citoyens tout au long des six années écoulées.
À l’été 2022, au terme d’une campagne législative intense, Dominique Faure est élue députée de la 10ecirconscription de Haute-Garonne. La règle du non-cumul des mandats la contraint à céder ses fonctions de premier magistrat (ainsi que celles de vice-présidente de Toulouse Métropole). Lors d’un conseil municipal extraordinaire convoqué le 7 juillet, son adjoint à l’urbanisme Serge Jop est élu maire de Saint-Orens-de-Gameville.
Appelée au gouvernement par la Première ministre Elisabeth Borne pour occuper les fonctions de secrétaire d’Etat à la Ruralité le 4 juillet, elle cède son siège de députée à son suppléant Laurent Esquenet-Coxes. Redevenue conseillère municipale, elle n’en continue pas moins de participer activement aux conseils municipaux chaque fois que son agenda ministériel le lui permet.
À l’été 2024, au lendemain de la dissolution de l’Assemblée nationale décrétée par le Président de la République, elle décide de se porter à nouveau candidate à l’élection législative anticipée sur sa circonscription du Lauragais. Le 30 juin, au soir du 1er tour, arrivée en 3e position avec près de 30 % des suffrages, elle se désiste pour éviter le risque d’une victoire de la candidate d’extrême-droite.
Le 8 juillet, à l’issue du 2nd tour, le Premier ministre Gabriel Attal présente la démission de son gouvernement au Président de la République. Demeurant membre du gouvernement démissionnaire jusqu’à la nomination de Michel Barnier à Matignon le 5 septembre, Dominique Faure, selon l’expression consacrée, « expédie les affaires courantes » de son ministère. La passation de pouvoirs entre les membres des équipes ministérielles sortante et entrante a lieu le 23 septembre.
Dès le lendemain, Dominique Faure retrouve avec plaisir l’équipe municipale de Saint-Orens-de-Gameville auprès de laquelle elle se réinvestit pleinement.