Qui sommes-nous ?
Le Rassemblement national, 1er parti de France. La France insoumise, 1er parti de gauche. Les résultats des dernières élections législatives sont sans appel. Notre pays traverse une crise politique d’une ampleur inéditequi menace le modèle républicain que nous avons reçu en héritage, met gravement en péril la stabilité et le fonctionnement régulier de nos institutions et renforce la défiance de la jeunesse à l’égard de la politique.
Comme beaucoup d’entre vous, je refuse cette fatalité et reste convaincue que l’on peut endiguer durablement la montée des extrêmes. Pour y parvenir, nous devons analyser les raisons pour lesquelles nos concitoyens cèdent aux sirènes populistes et proposer une offre politique renouvelée qui dépasse les clivages obsolètes en respectant les identités de chacun(e) et réunisse les femmes et les hommes de bonne volonté autour d’un socle de valeurs partagées, d’une éthique et d’un dessein communs.
C’est dans cet état d’esprit constructif et combatif qu’en tant qu’élue de terrain, forte d’une expérience ministérielle irremplaçable et animée par une énergie intacte, j’ai souhaité réagir et agir en créant une nouvelle Maison Commune conçue à la fois comme un laboratoire d’idées, un espace de participation citoyenne et une coopérative rassemblant centristes, socio-démocrates et des gaullistes sociaux baptisée FRATERNITAT.
Pourquoi Fraternitat ?
Parce que, de la devise républicaine qui figure aux frontons de nos mairies et dans le préambule de notre Constitution, elle est le seul principe qui ne soit pas un droit mais un devoir, un impératif, une exigence. C’est, d’ailleurs, pour cela qu’elle est absente de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 ou de La Marseillaise.
Parce que la fraternité ne va pas de soi – elle n’a été gravée dans le marbre de notre loi fondamentale qu’en 1848 à l’initiative de Lamartine et Hugo - mais qu’elle naît d’une révolte. Rappelons-nous qu’elle a connu des éclipses, notamment durant le régime de Vichy. Et c’est à la Résistance que l’on doit la résurrection de l’esprit de fraternité.
Parce qu’enfin la réaffirmation de la force de l’esprit de fraternité est la condition indispensable pour retrouver l’élan collectif qui nous guidera sur le chemin de la confiance, de la concorde, du compromis, de l’apaisement, de l’autorité, de la justice et de la prospérité, comme notre pays a su le faire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.